jeudi, novembre 09, 2006

Un Jeudi 2 Novembre, en France...


Le jeudi 2 novembre, 9 500 étudiants infirmiers ont défilés dans les rues à travers toute la France (6500 à Paris, 500 à Marseille, Bordeaux, Lyon et Toulouse) afin d’exiger des réponses à leurs revendications, mais aussi dénoncer l’immobilisme de Monsieur Xavier BERTRAND.

Celui-ci n’a pas daigné rencontrer les étudiants. Son directeur de cabinet qui devait être présent n’à pu nous recevoir suite à un « empêchement».

Face aux problématiques des étudiants, le ministère a préféré faire des pirouettes et obscurcir la négociation par des détails techniques pour cacher son manque d’engagement et de propositions sur les dossiers en cours.

- S’agissant des aides sociales, un effort sera fait pour revaloriser annuellement les bourses en fonction du coût de la vie comme c’est le cas pour les bourses de l’enseignement supérieur. Toutefois, cet effort ne dépend pas seulement du ministère de la santé et une décision définitive est attendue dans les deux semaines à venir.

- Une réforme du mode de fonctionnement des Instituts de Formation est de nouveau à l’ordre du jour. Après avoir stoppé le travail durant l’année sur l’amélioration de la démocratie étudiante. Le ministère manifeste le souhait d’avancer sur le sujet en concertation avec tous les acteurs concernés. Un premier rendez-vous le 14 novembre prochain est d’ores et déjà fixé.

- La reconnaissance juste et réelle de la formation ne fait pas partie des priorités. Le ministère de la santé prévoit une licence inégale, au bon vouloir des universités. Ce qui va complètement à l’encontre des principes même que défend la FNESI. Un rendez vous, avec les deux ministères (santé et éducation), est à fixer pour la fin novembre.
La FNESI et les étudiants présents au ministère sont choqués de l’indifférence qu’ils subissent et ne veulent pas en rester là. Les étudiants ne peuvent se satisfaire de « rendez-vous » et de « bonne volonté ».
La FNESI a demandé à l’ensemble des directeurs/trices d’IFSI de bien vouloir traiter les absences des étudiants avec bienveillance, et de les considérer comme exceptionnelles (sans récupération du temps d’absence bien sur !).

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