Exploités, délaissés, formatés ! Tels sont les ressentiments de milliers d’étudiants infirmiers depuis de trop nombreuses années.
Aujourd'hui, la FNESI demande :
·Une mensualisation des bourses par les conseils régionaux.
De très graves retards dans les versements des bourses pénalisent les étudiants en soins infirmiers qui en ont le plus besoin.
·L’accès aux services du CROUS.
Le statut de l’étudiant infirmier est inégal et incomplet face à celui de l’éducation nationale.
·Un enseignement de qualité avec un véritable projet d’encadrement pour les
stages.
Les étudiants infirmiers subissent le manque d’encadrement lors des stages dans les services hospitaliers. Ils sont considérés comme de la main d’œuvre bon marché.
·Une reconnaissance juste et réelle de la formation par une licence unique, des
passerelles vers d’autres filières et un accès à la recherche en soins infirmiers.
Pour plus de 3 années d’études la formation n’est toujours reconnue qu’à BAC+2.
·La suppression de la franchise d’absence et une reconnaissance du statut
d’étudiant à sa juste valeur.
Un grand nombre d’instituts de formation sont de vrais « pensionnats des années vingt» dans lesquels les étudiants infirmiers sont soumis à des règles archaïques et à un encadrement infantilisant
mercredi, septembre 27, 2006
lundi, septembre 25, 2006
Communiquons !!!!!!!!
En effet, si nous voulons que nos revendications portent leurs fruits, il faut que TOUS les ESI soient au courant des enjeux de cette mobilisation! Donc, communiquons !
Comment faire ?
En affichant les communiqués de presse de la FNESI,
En distribuant les tracts aux ESI,
En expliquant aux ESI ce qu'il ce passe ( les enjeux...),
En faisant connaître les blogs (national http://mobilisation.fnesi.org et régional http://esi-mp.blogspot.com) ...
dimanche, septembre 24, 2006
Lettre ouverte aux ESI.
Voilà, le dimache 24 Septembre, la FNESI a envoyé une lettre ouverte (disponible sur le blog de la FNESI: http://mobilisation.fnesi.org) à tous les responsables associatifs, délégués dans le but d'informer les ESI sur les manifestations régionales.
En voici quelques extraits:
"Aujourd'hui, les dysfonctionnements dans les IFSI et le mal-être étudiant sont toujours présents.
Le mécontentement des étudiants en soins infirmiers persiste.
De plus, face à l'indifférence des institutions comme les conseils régionaux, les IFSI mais aussi le Ministère de la santé, concernant nos conditions de vie d'étudiant, il apparaît plus que nécessaire d'agir.
Au vu de tous ces élements qui mettent en péril la formation et la vie étudiante, le bureau national a convoqué son conseil d'administration afin de déterminer ensemble des moyens d'actions capables de faire changer les choses. Ainsi, nous devons apporter notre soutien à la FNESI pour qu'elle puisse porter nos revendications."
"Convaincus que des étudiants bien formés et épanouis seront demain des professionels de qualité, nous devons provoquer un réel bouleversement de nos conditions..."
En voici quelques extraits:
"Aujourd'hui, les dysfonctionnements dans les IFSI et le mal-être étudiant sont toujours présents.
Le mécontentement des étudiants en soins infirmiers persiste.
De plus, face à l'indifférence des institutions comme les conseils régionaux, les IFSI mais aussi le Ministère de la santé, concernant nos conditions de vie d'étudiant, il apparaît plus que nécessaire d'agir.
Au vu de tous ces élements qui mettent en péril la formation et la vie étudiante, le bureau national a convoqué son conseil d'administration afin de déterminer ensemble des moyens d'actions capables de faire changer les choses. Ainsi, nous devons apporter notre soutien à la FNESI pour qu'elle puisse porter nos revendications."
"Convaincus que des étudiants bien formés et épanouis seront demain des professionels de qualité, nous devons provoquer un réel bouleversement de nos conditions..."
Les IFSI ? De vrais maternités...!
Actuellement en stage de santé pub en lycée, j'ai eu une réflexion aujourd'hui en voyant comment la démocratie lycéenne était organisée.
Voici un petit parallèle entre notre condition étudiante et celle des lycéens :
Au lycée :
> un conseil de la vie lycéenne assure la participation des lycéens à la vie du lycée. Dix titulaires et dix suppléants se réunissent régulièrement etexaminent les divers aspects de leur vie au sein de l’établissement.
Parmi les premier sujets traités, on peut citer :
_ révision du règlement intérieur
_ installation de casiers à dispositions des élèves
_ Amélioration des conditions de vie à l’internat.
Ainsi les lycéens sont RESPONSABILISES et participent non seulement à la vie de l'établissement mais à l'amélioration des conditions de vie lycéenne.
> Afin de permettre aux délégués de classe de remplir au mieux leur mission, une formation est mise en place chaque année à destination des délégués des classes de seconde.
Assurée par des personnels de l’établissement de toutes fonctions (professeurs, conseillers principaux d’éducation, Infirmières, assistante sociale, animatrice de vie lycéenne, direction…), cette formation se déroule tout au long de l’année.
Ainsi, les lycéens sont aidés, ou plutôt ACCOMPAGNES dans leur prise de fonctions.
A l'IFSI :
> un conseil technique est consulté pour les décisions que la direction prendra seule dans son bureau. Les délégués de promotion font partie de ce conseil technique.
Celui-ci est censé DONNER AVIS sur le projet pédagogique, la gestion administrative de l'IFSI et décider du redoublement des ESI ne répondant pas aux exigences pour le passage en année supérieure. La direction reste souveraine pour toute décision et notamment quant au réglement intérieur.
Ainsi, les ESI sont FORMATES dans ce système infantilisant et dictatorial.
> Afin de permettre aux délégués de promotion de remplir au mieux leur mission, aucune formation n'est mise en place à destination des délégués. Les associations étudiantes ne sont pas encouragées à se développer.
Pire, parfois, les directeurs les interdisent ou du moins les empêchent de vivre.
Cependant, ils mettent quelques fois des formateurs ou personnels administratifs au sein même du bureau des associations, comme pour mieux les contrôler.
Ainsi, les ESI sont complètement DELAISSES dans leur prise de fonctions.
Le parallèle est saisissant et justifié, si cela était encore nécessaire, la grogne, et surtout, le mal-être que des milliers d'ESI communiquent chaque jours à la FNESI.
Il n'est pas difficile de comprendre, alors, que la FNESI veuille agir pour modifier les conditions de vie des ESI.
Car c'est bien là son rôle premier et son travail au quotidien au travers de la réforme des études (LMD), la réforme du conseil technique et la charte de l'élu, et de la décentralisation.
Vous pourrez trouver toutes les infos possibles sur le site de la FNESI (http://www.fnesi.org/) ainsi que sur son blog (http://mobilisation.fnesi.org/).
Vous verrez alors que tout a été fait.
Cependant, une telle révolution nécessite de la volonté des différents acteurs. Or, il semble, aujourd'hui, que les décideurs (Ministère, région, etc...) bloquent cette révolution en raison d'intérêts personnels.
Pourquoi, dès lors, rester inactif? C'est hors de question.
La FNESI est déterminée, et Benoît Bru fera le relais pour Midi-Pyrénées de cette détermination, à bouleverser la situation.
Lorsque nous serons 80 000 à parler d'une seule voix dans les rues. La France verra le malaise des ESI et comprendra alors pourquoi ils n'exerceront pas plus de 7 ans une fois diplômés.
Car les IDE ne sont pas mieux considérés que les ESI. Sont-ce des professionnels désabusés qu'il faut former? Ceux-là seront-ils des soignants de qualités????? Les "IDE contre-exemple" que nous voyons dans nos stages ne sont que trop nombreux et nous en avons tous en tête.
Est-ce ce système de santé que nous voulons??
Voici un petit parallèle entre notre condition étudiante et celle des lycéens :
Au lycée :
> un conseil de la vie lycéenne assure la participation des lycéens à la vie du lycée. Dix titulaires et dix suppléants se réunissent régulièrement etexaminent les divers aspects de leur vie au sein de l’établissement.
Parmi les premier sujets traités, on peut citer :
_ révision du règlement intérieur
_ installation de casiers à dispositions des élèves
_ Amélioration des conditions de vie à l’internat.
Ainsi les lycéens sont RESPONSABILISES et participent non seulement à la vie de l'établissement mais à l'amélioration des conditions de vie lycéenne.
> Afin de permettre aux délégués de classe de remplir au mieux leur mission, une formation est mise en place chaque année à destination des délégués des classes de seconde.
Assurée par des personnels de l’établissement de toutes fonctions (professeurs, conseillers principaux d’éducation, Infirmières, assistante sociale, animatrice de vie lycéenne, direction…), cette formation se déroule tout au long de l’année.
Ainsi, les lycéens sont aidés, ou plutôt ACCOMPAGNES dans leur prise de fonctions.
A l'IFSI :
> un conseil technique est consulté pour les décisions que la direction prendra seule dans son bureau. Les délégués de promotion font partie de ce conseil technique.
Celui-ci est censé DONNER AVIS sur le projet pédagogique, la gestion administrative de l'IFSI et décider du redoublement des ESI ne répondant pas aux exigences pour le passage en année supérieure. La direction reste souveraine pour toute décision et notamment quant au réglement intérieur.
Ainsi, les ESI sont FORMATES dans ce système infantilisant et dictatorial.
> Afin de permettre aux délégués de promotion de remplir au mieux leur mission, aucune formation n'est mise en place à destination des délégués. Les associations étudiantes ne sont pas encouragées à se développer.
Pire, parfois, les directeurs les interdisent ou du moins les empêchent de vivre.
Cependant, ils mettent quelques fois des formateurs ou personnels administratifs au sein même du bureau des associations, comme pour mieux les contrôler.
Ainsi, les ESI sont complètement DELAISSES dans leur prise de fonctions.
Le parallèle est saisissant et justifié, si cela était encore nécessaire, la grogne, et surtout, le mal-être que des milliers d'ESI communiquent chaque jours à la FNESI.
Il n'est pas difficile de comprendre, alors, que la FNESI veuille agir pour modifier les conditions de vie des ESI.
Car c'est bien là son rôle premier et son travail au quotidien au travers de la réforme des études (LMD), la réforme du conseil technique et la charte de l'élu, et de la décentralisation.
Vous pourrez trouver toutes les infos possibles sur le site de la FNESI (http://www.fnesi.org/) ainsi que sur son blog (http://mobilisation.fnesi.org/).
Vous verrez alors que tout a été fait.
Cependant, une telle révolution nécessite de la volonté des différents acteurs. Or, il semble, aujourd'hui, que les décideurs (Ministère, région, etc...) bloquent cette révolution en raison d'intérêts personnels.
Pourquoi, dès lors, rester inactif? C'est hors de question.
La FNESI est déterminée, et Benoît Bru fera le relais pour Midi-Pyrénées de cette détermination, à bouleverser la situation.
Lorsque nous serons 80 000 à parler d'une seule voix dans les rues. La France verra le malaise des ESI et comprendra alors pourquoi ils n'exerceront pas plus de 7 ans une fois diplômés.
Car les IDE ne sont pas mieux considérés que les ESI. Sont-ce des professionnels désabusés qu'il faut former? Ceux-là seront-ils des soignants de qualités????? Les "IDE contre-exemple" que nous voyons dans nos stages ne sont que trop nombreux et nous en avons tous en tête.
Est-ce ce système de santé que nous voulons??
Plus d'infos? C'est facile...
Le responsable régional de la mobilisation des ESI est:
Benoît BRU (IFSI Castres, Tarn)
Tel: 06 76 63 07 23
E-Mail: benoit@fnesi.org
E-Mail: benoit@fnesi.org
N’hésitez pas à le contacter !
vendredi, septembre 22, 2006
Et c'est parti !!
Et voilà, le week-end du 16 Septembre 2006, la FNESI (Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers) a voté la mobilisation générale.
Réunie en conseil d'administration, les représentants régionaux des ESI de France viennent de décrèter "l'état de guerre".
Après 3 ans de travail pour la FNESI, les décideurs font blocage aux ESI. Les dossiers traînent en raison de l'indifférence des interlocuteurs quant à l'exécrable condition de vie étudiante dans les IFSI.
Ainsi, les ESI manifesteront leur colère à partir du 9 octobre face entre autres:
>au Conseil Régional
>au Ministère
Chaque IFSI doit donc maintenant prendre ses responsabilités, et contacter directement la FNESI qui les mettra en relation directe avec la personne relais
de sa région.
Esi du sud: à vos banderolles, faites chauffer les mégaphones! ET soyons le plus nombreux possible à faire fondre le goudron des rues de Toulouse dans notre intêret commun à tous!!!!!
Réunie en conseil d'administration, les représentants régionaux des ESI de France viennent de décrèter "l'état de guerre".
Après 3 ans de travail pour la FNESI, les décideurs font blocage aux ESI. Les dossiers traînent en raison de l'indifférence des interlocuteurs quant à l'exécrable condition de vie étudiante dans les IFSI.
Ainsi, les ESI manifesteront leur colère à partir du 9 octobre face entre autres:
>au Conseil Régional
>au Ministère
Chaque IFSI doit donc maintenant prendre ses responsabilités, et contacter directement la FNESI qui les mettra en relation directe avec la personne relais
de sa région.Esi du sud: à vos banderolles, faites chauffer les mégaphones! ET soyons le plus nombreux possible à faire fondre le goudron des rues de Toulouse dans notre intêret commun à tous!!!!!
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